Notre deuxième User Club Européen s’est tenu le jeudi 5 Octobre à Bruxelles et a réuni 15 participants de 12 entreprises différentes, en provenance de 4 pays.
La matinée a été rythmée par la présentation du déploiement réussi de l'un de nos clients européen, et par un tour d'horizon des nouveautés Digimind.
L’après-midi était placée sous le signe de l’interaction et du partage d’expériences avec l’organisation de 3 workshops :
- L’art de définir les bons KPIs
- Débat sur le meilleur modèle organisationnel
- Bonnes pratiques autour des livrables
Les discussions ont permis de soulever plusieurs points importants, et de constater une vraie évolution de la veille stratégique :
Les livrables peuvent rapidement devenir une source d’info-obésité si leur fréquence n’est pas adaptée aux attentes et au temps disponible des receveurs, et s'ils ne sont pas segmentés par pertinence (pays, interêt, secteur d’activité).
Les réseaux sociaux d’entreprise (Yammer, Google+) sont en pleine émergence et posent la question suivante : sont-ils un simple canal de diffusion ou sont-ils en passe de devenir un livrable à part entière ?
Les cellules de veille expriment de plus en plus le besoin de connecter leur dispositif de veille à des outils externes tels que le CRM, les outils d’analyse graphique comme Tableau, et les réseaux sociaux d’entreprise.
La discussion a évolué autour du constat suivant : un projet qui n’implique pas le top management depuis le début et qui est mal aligné aux objectifs stratégiques de l’entreprise aura du mal à se déployer et à embarquer d’autres Business Units. De même, il est essentiel de mettre en place des KPIs pour pouvoir mesurer le succès du projet. A noter que ces KPI’s peuvent être à la fois quantitatifs (nombre d’utilisateurs, taux d’ouverture des livrables) et qualitatifs (taux de satisfaction des clients internes, détection des pépites, taux de transformation des opportunités commerciales détectées).
Il est demandé aux cellules de veille d’en faire toujours plus avec moins. Dans ce contexte marqué par les réductions budgétaires et en personnel, le modèle d’organisation décentralisé a de plus en plus la cote. Cependant, plusieurs limites à ce modèle apparaissent : il peut s’avérer difficile de faire contribuer les experts métiers pour des questions de disponibilité et parce que les missions de veille ne sont incluses dans leur fiche de poste. De plus, la coordination doit être parfaite entre entre les différentes BUs pour éviter que ces dernières ne travaillent sur les mêmes sujets.
Pour pallier les contraintes budgétaires, de nombreuses organisations font les yeux doux à un nouveau modèle : la refacturation interne.
La cellule de veille opère comme une agence et refacture les BUs pour ses services de veille. Dans les scénarios les plus poussés, les salaires des veilleurs sont intégralement payés par les autres départements !
Plus que jamais, nous constatons une évolution de la veille stratégique, qui ne cesse de se réinventer pour s'adapter dans un environnement en pleine mutation.
Nous tenons à remercier très chaleureusement tous nos participants, pour leur bonne humeur, la qualité de leur interventions, et pour leur interaction continue sans laquelle cette journée n’aurait pas pu être aussi riche !