L’analyse des discussions médiatiques et sur les réseaux sociaux entre octobre 2023 et octobre 2024 révèle que le COVID-19 continue de dominer l’industrie pharmaceutique, représentant 16,4 % des conversations. Parmi ces discussions, 11,2 % concernent les conséquences de la pandémie, tandis que 5,2 % sont liées aux vaccins. Les mentions sont largement négatives (98 %), avec des critiques fréquentes des décisions prises par les entreprises pharmaceutiques et des préoccupations liées aux traitements et aux vaccins.
Les médicaments GLP-1, tels qu’Ozempic, continuent de gagner en popularité, représentant 9 % des discussions dans le secteur et bénéficiant d’une forte médiatisation via les canaux traditionnels (TV, presse). Toutefois, ce chiffre reste loin derrière celui du COVID-19. Les conversations sur ces traitements se concentrent principalement sur leur efficacité clinique, notamment dans la gestion du diabète et la perte de poids, mais elles sont largement éclipsées par la domination du COVID dans les messages sur les médias sociaux.
Les médias, tels que les articles de presse et les conférences scientifiques, se concentrent sur les essais cliniques, les régulations et les partenariats dans l’industrie pharmaceutique. En revanche, les réseaux sociaux sont dominés par des débats souvent polarisés autour des vaccins et de la gestion de la pandémie. Ces plateformes sont le terrain de discussions émotionnelles et de partages de rumeurs, contribuant à renforcer la méfiance envers les entreprises pharmaceutiques.
Alors que l’industrie pharmaceutique continue de se remettre des turbulences liées à la pandémie, elle doit maintenant rétablir la confiance des consommateurs et des parties prenantes. Pour ce faire, les entreprises devront redoubler de transparence et mettre en avant les avancées thérapeutiques innovantes. Les discussions sur les nouveaux traitements, en particulier dans les domaines du cancer et des maladies rares, seront cruciales pour réorienter les conversations publiques et minimiser la domination du COVID dans les échanges.